Champion du monde 2022 !

Une finale en deux temps :

Les finales ont eu lieu le vendredi et le samedi avec 12 jeux chacune. Les cavaliers ont donc eu au total 24 jeux pour obtenir le plus de points possibles. 

« Nous sommes sortis de la première partie de finale avec 8 pts d’avance sur l’Angleterre qui était 2e et 11 pts sur l’Italie qui était 3e. C’était une situation un peu plus confortable mais on savait que rien n’était joué ». 

Le samedi 23 juillet, l’équipe de France entre sur le terrain pour la dernière fois accompagnée de nombreux supporters qui chantaient et les encourageaient sur le bord de la piste. « Il y avait une ambiance de folie. Tout le monde était avec nous et on ne voulait pas les décevoir. La pression était vraiment énorme mais nous avions la rage de vaincre. Nos poneys ont été formidables. Je suis très fier de mon jeune cheval qui a réalisé cet exploit à seulement 8 ans ». 

Anthony nous raconte cette belle finale avec beaucoup d’émotions. Plus les jeux passent, et plus l’équipe de France creuse l’écart avec les autres nations. A deux jeux de la fin, les scores montraient déjà leur victoire, même en cas de scénario catastrophique comme une élimination. Ils l’ont fait, les français sont Champions du Monde de Pony-Mounted-Games !

« C’est une joie immense et une expérience incroyable avec cette magnifique équipe. Je suis vraiment heureux d’avoir vécu cela avec mes formidables coéquipiers. Aujourd’hui, je peux vraiment dire que j’ai atteint mon objectif. Je peux même dire que j’ai réaliser mon rêve ! »

Pour conclure, Anthony remercie tout son entourage pour l’aide et le soutien apporté. 

"J’ai de la chance d’avoir des proches qui m’aident beaucoup et me soutiennent. Sans eux, rien de tout cela ne serait possible. Je tiens aussi à remercier mes partenaires pour leur soutien et leurs encouragements". 

C’est le cœur rempli d’émotions et la tête pleine de souvenirs exceptionnels que notre cavalier Aveyronnais de Pony-Games revient chez lui. En effet, du 20 au 23 juillet 2022, Anthony ROUQUETTE participait avec son poney, Enzo du Roucadou, aux Championnats du Monde de Pony-Games en Normandie. L’équipe composée de Julien, Océane, Paul, Jules, Camille et Anthony a rapporté à la France, pour la deuxième année consécutive, la médaille d’or mondiale !

Retour sur cette semaine sportive : 

Départ de l’Aveyron le vendredi 15 juillet au soir. Pour éviter la chaleur aux poneys durant le transport, les cavaliers et accompagnateurs ont fait le choix de rouler toute la nuit. 11h plus tard, ils étaient les premiers arrivés sur le site de la compétition, laissant ainsi le temps aux poneys de se prélasser. 

Les jours suivants, lundi et mardi, place a quelques petits entrainements et ajustements pour l'équipe de France.

Le mercredi 20 juillet, début de la compétition pour Anthony. Les français doivent jouer 4 sessions de qualification composées de 10 jeux chacune. Le but de l’équipe est alors d’être dans les 8 premiers au classement général pour entrer en finale. Le contrat est rempli avec 206 pts et une 4e place au général.

« Pour les sessions de qualifications, la répartitions des équipes se fait au tirage au sort. Cela n’a pas été facile pour nous car nous sommes tombés contre les plus grosses nations de la discipline : Angleterre, Irlande, Allemagne et l’Italie. On a été mis dans le rythme d’une finale des le début de la compétition ! »

Vanessa, une rugbywoman dynamique

Vanessa, peux-tu nous parler de tes débuts dans le rugby :

"C’est au collège Marcel Aymard, lors des cours de sport que j'ai été repérée grâce à mes qualités sportives par l’entraîneur Millavois de l'époque. J'aspirai à devenir sprinteuse, mais je me suis laissée tenter par le rugby "

Le début d’une grande histoire.

 

Vanessa a acquis de l’expérience. Elle est passée par plusieurs clubs réputés comme le M.H.R. à Montpellier ou bien encore le R.C.N. Nîmes. Malgré les réticences de sa famille envers ce sport réputé « dangereux », Vanessa ne s’est pas découragée. « Le rugby est devenu plus qu’un sport pour moi ! Je ne compte pas m’arrêter de si tôt ! »

 

Après plusieurs saisons dans des clubs prestigieux, la jeune technicienne géomètre a décidé de revenir sur les terres aveyronnaises durant l'été 2021 afin d’intégrer le SOM Millavois et l'équipe du cabinet ROQUES. Et le succès ne s'est pas fait attendre,  Vanessa Assiam et ses coéquipières ont réussi la montée de Fédérale 2 à Fédérale 1 à l’issue d’un match en 1/4 de finale contre le Racing 92 (Club Parisien).

 

Entre deux matchs, la rugbywoman n’a pas hésité à perfectionner sa technique, notamment en participant à des tournois de rugby à sept sous les couleurs d’Universal Seven. « Chaque fois que je joue, je suis explosive et je donne le meilleur de moi-même. »

Un mental qui ne la quitte pas hors du terrain, toujours persévérante, motivée et professionnelle.

Mathilde, tireuse à la carabine depuis 10 ans

Le tir sportif à la carabine : une discipline d’exigence et de précision

Le tir sportif à la carabine est une discipline exigeante qui requiert une précision absolue et une maîtrise totale de soi. À l'âge de dix ans, Mathilde a découvert cette pratique fascinante qui consiste à viser une cible en carton située à 10 mètres à l'aide d'armes à air comprimé. Depuis lors, sa passion pour le tir sportif n'a cessé de grandir. Dans cet article, Mathilde nous partage son expérience personnelle, du début modeste dans des compétitions amicales jusqu'à son parcours vers les niveaux départemental, régional et national.

Les débuts et les compétitions amicales :

J'ai eu la chance de rejoindre l'Association Saint-Affricaine de Tir Sportif, située dans la région Midi-Pyrénées. C'est dans ce club que j'ai commencé à participer à des compétitions amicales, notamment le fameux "Challenge des Pitchous". Ce challenge, spécifique à la région, a constitué une excellente occasion pour moi de me familiariser avec la pratique du tir sportif et de comparer mon niveau avec celui des autres tireurs de la région. Grâce à l'entraînement rigoureux et au soutien de mon club, nous avons remporté à plusieurs reprises ce prestigieux trophée.

L'ascension vers les compétitions de haut niveau :

Au fil du temps, mon talent et ma passion m'ont conduit à franchir de nouvelles étapes dans le monde du tir sportif. Après les compétitions régionales, j'ai eu l'opportunité de participer aux compétitions départementales, où j'ai pu mesurer mes compétences face à d'autres tireurs talentueux. Ce fut une expérience enrichissante qui m'a permis de repousser mes limites et de progresser davantage.

Le point culminant de mon parcours a été ma participation à une compétition nationale. Représenter mon club et ma région à ce niveau prestigieux a été un véritable honneur. Cela m'a permis de rencontrer des tireurs de tout le pays, de partager notre passion commune et de découvrir de nouvelles techniques et stratégies pour améliorer ma performance.

L'importance des stages sportifs :

Pour améliorer mes compétences et approfondir ma connaissance de cette discipline, j'ai participé à de nombreux stages sportifs. Ces stages ont été l'occasion d'apprendre au contact d’experts de la discipline, de perfectionner le réglage de mon arme et de comprendre l'utilisation des équipements spécialisés tels que les vestes, gants et pantalons, qui contribuent à augmenter la précision des tirs. Ces moments privilégiés m'ont permis de renforcer mes bases techniques et de développer des habiletés essentielles pour exceller dans le tir sportif.

Le développement personnel à travers le tir sportif :

Le tir sportif à la carabine est bien plus qu'une simple activité compétitive. C'est une discipline qui exige de la rigueur, de la précision et un contrôle total de soi. Pour réussir, il est essentiel de rester calme, de maîtriser sa respiration et d'être concentré à chaque instant. Au-delà des performances sur le pas de tir, le tir sportif m'a apporté de précieuses compétences transférables à ma vie quotidienne et professionnelle.

Campagne de mesure dans les Alpes en 2017

Les Géomètres-Experts se sont engagés à mesurer à intervalles réguliers certains sommets des Alpes afin de  fournir des données fiables à la communauté scientifique.

C'était le cas cette année avec le massif des Ecrins et le Mont-Blanc,  Jean-Paul ROQUES Géomètre-Expert faisait parti des deux expéditions.

La mesure du Massif des Ecrins :

L'expédition début juillet avait pour but d'enchaîner la mesure de trois sommets attenants, le dôme de neige des Ecrins (4009 m), le Pic Lory (4087 m) et la barre des Ecrins (4101 m).

Les conditions sur la barre des Ecrins étant particulièrement dangereuses (accumulation de neige et surtout de glace) sur  le fil de l'arrête rocheuse, ce n'est que fin août à la quatrième tentative que l'ensemble des mesures a pu être réalisé. Il s'agissait là de la première mesure après la pose des repères en 2014. Ces contrôles seront réalisés tous les 4 ans.

La barre des Ecrins est le point culminant du massif des Ecrins et de l'Oisans, c'est aussi le 4000 m le plus au sud du massif alpin. Avant l'annexion de la savoie et du Mont-blanc en 1860 , c'était le plus haut sommet de France. Gravi pour la première fois le 25 juin 1864 par l'Anglais Edward Whymper, il n'a cessé d'attirer les plus grands noms de la montagne.

Le Mont-Blanc mesuré le 13 septembre 2017 à 4 808,72 m

L'expédition de cette année fut l'une des plus difficiles si ce n'est la plus dure du fait des conditions climatiques ce jour là. Partis du refuge de tête rousse à 1 h30 du matin, les Géomètres-Experts ont du subir la dégradation des conditions météorologiques tout au long de la journée.

En effet, le vent n'a cessé d'augmenter passant de 20 km/h à près de 80 km/h dans l'après-midi rendant le passage sur l'arête sommitale risqué. Le vent s'est par ailleurs doublé d'un brouillard particulièrement dense et givrant compliquant aussi grandement la progression des cordées.

Les Géomètres-Experts ont commencé en 2001 à mesurer le sommet du Mont Blanc avec une campagne tous les deux ans. Les résultats indiquent que le sommet varie entre 4 807m et 4 811m depuis cette date (du fait des variations d’accumulation de neige).

Lors de la dernière campagne de mesures en 2015, le sommet s'élevait à 4 808,73m. Son altitude est donc restée stable.
 

Un phénomène surprenant :

Comme lors des mesures effectuées en 2015, il s'avère que le sommet du Mont Blanc est plus haut (de 50 cm à 1 m) à la fin de l'été en septembre par rapport au mois de juin.

Analyses et explications de ces résultats.

L'isotherme zéro degré correspond à l'altitude au-dessus de laquelle les températures sont négatives.

Cet isotherme n'arrive quasiment jamais à 4800m de telle sorte qu'au sommet du Mont Blanc, la température est toujours négative. C'est l'hiver toute l'année. La glace et la neige ne fondent donc jamais, c'est pourquoi, le réchauffement climatique et un été très chaud n'ont pas d'influence sur le sommet du Mont-Blanc.

Mais commet expliquer les variations et son élévation en été ?

En fait la glace est sujette à un phénomène d'écoulement. Pour que le Mont Blanc ne change pas d'altitude, il faut que l'apport de précipitations et le dépôt de neige compense cette baisse. Ce dépôt est extrêmement sensible à un facteur essentiel, le vent qui balaye le sommet. En fonction des précipitations et du vent à ce moment là, le neige et la  glace peuvent se fixer ou non au sommet.

C'est ainsi que le point culminant se déplace sur l'arrête sommitale orientée d'Est en Ouest en fonction du vent et ce de plusieurs mètres.

Les variations de l'altitude du sommet du Mont Blanc sont donc liées à des phénomènes très locaux ce qui explique son élévation entre mai et septembre malgré un été très chaud.

Les glaciologues s'appuient pour apprécier le réchauffement climatique sur l'évolution du volume et de la température interne des glaciers. Cette dernière est de -17°. Quand au volume des glaciers, on constate une perte annuelle de 1m d'épaisseur par an.
 

Dôme des Ecrins

Jean-Paul ROQUES en compagnie de Michel BAUD, Géomètre-Expert.

Que mesure-t-on ?

Le sommet du Mont Blanc est constitué d'une calotte glaciaire et de "neiges éternelles".

La roche n'est par visible au sommet, ce dernier étant recouvert d'une épaisse couche de glace et de neige.

En 2004, le Laboratoire de Glaciologie de Grenoble et l'université de Zurich ont déterminé l'épaisseur de glace au sommet par carottage et mesure radar. Le rocher a été déterminé à une altitude de 4 792 m en sachant que la surface du rocher n'est pas homogène mais constituée de plusieurs pics. Les mesures radars dans la glace n'étant pas très précises, on estime l'épaisseur entre 15 et 23m.

Les mesures effectuées sont donc prises sur le sommet du manteau neigeux. Les Géomètres-Experts déterminent visuellement le point le plus haut sur lequel ils posent un appareil de mesure. Puis avec un deuxième appareil est mesuré l'ensemble de la partie supérieure de la calotte glaciaire afin de confirmer le point culminant et de déterminer le volume au-dessus d'un plan de référence de 4800m.

Remarque :

La tectonique des plaques (déplacement des plaques de l'écorce terrestre) n'interfère pas dans la variation de l'altitude du Mont-Blanc. Le Laboratoire de l'Université du CNRS de Chambéry a déterminé en 2014 un point de référence sur le rocher attenant du Mont Blanc de Courmayeur situé à 650m au sud-est du Mont Blanc. Les mouvements de l'écorce terrestre sont négligeables, de l'ordre de 1.5 mm par an.

Comment sont effectuées les mesures ?

Les mesures sont effectuées grâce à des GPS. (Système de Positionnement par Satellites)

 Il s'agit du même principe que les appareils utilisés dans les voitures ou les téléphones portables.

Le récepteur GPS reçoit des signaux des satellites qui lui permettent de calculer sa position.

Il existe quatre constellations (ou origine des satellites) : le système  Américain GPS, le système russe GLONASS, le système européen GALILEO et le système chinois BEIDOU.

Pour obtenir une précision centimétrique en temps réel, l'Ordre des Géomètres-Experts Français a mis en place un réseau unique de stations permanentes au sol couvrant l'ensemble du territoire national : le réseau TERIA.

En calculant le vecteur entre la station permanente la plus proche et le point à déterminer, on obtient une précision centimétrique.

Les expéditions de cette année constituent à nouveau de belles aventures tant sur le plan technique que sur le plan humain démontrant encore une fois la capacité de la profession à se mobiliser pour contribuer, à son échelle, à la compréhension d'enjeux majeurs comme le réchauffement climatique.

Le Mont-Blanc, toit de l’Europe Occidentale

Le Mont-Blanc, toit de l’Europe Occidentale, mesuré le 9 septembre 2015 à 4 808,73m
Des Géomètres-Experts ont réalisé l'ascension du Mont-Blanc afin d'en mesurer le sommet.
Le groupe était constitué de 6 géomètres de Haute-Savoie et de 6 géomètres issus de toute la France sélectionnés en fonction de leurs références professionnelles et en alpinisme.
C'était la première fois que des Géomètres-Experts autres que Haut-Savoyards étaient retenus pour étoffer  l'équipe. Parmi eux figurait Jean-Paul ROQUES Géomètre-Expert à Saint-Affrique et Lacaune.
Du 8 au 11 septembre 2015, c’est au total une expédition de 24 professionnels de la montagne, spécialistes de la mesure, experts du climat et glaciologues qui sont montés au sommet pour vérifier l’altitude et la déformation de la calotte sommitale.
Partis le mercredi 9 septembre à 3h30 du matin du refuge des cosmiques, l’expédition atteint le sommet à 9h30 en empruntant la voie des 3 MONT-BLANC (Epaule du Mont du Tacu, Mont Maudit et Mont-Blanc), les appareils de mesures GPS, batteries, cannes ayant été préalablement répartis entre les participants.
Après 2 H de mesures au sommet dans de bonnes conditions météo, la descente s’est effectuée par la voie normale avec passage par le dôme du Goûter jusqu’au refuge du nid d’aigle à 2 400m atteint vers 18 H. Le jeudi 6 à 11H du matin, une conférence de presse était organisée en présence des médias nationaux afin de communiquer les résultats obtenus.

Les résultats des mesures effectuées par les Géomètres-Experts.
Les Géomètres-Experts ont commencé en 2001 à mesurer le sommet du Mont Blanc avec une campagne tous les deux ans. Les résultats indiquent que le sommet varie entre 4 807m et 4 811m depuis cette date.
Lors de la dernière campagne de mesures en 2013, le sommet s'élevait à 4 810,88m.
En 2015, une première série de mesures a été effectuée le 31 mai 2015 à la sortie de l'hiver avec une altitude de 4 807.88m.
Or le 9 septembre 2015, il s'avère que le sommet du Mont Blanc est à l'altitude de 4 808.73m soit 85 cm de plus, après un été particulièrement chaud et sec !